La chèvre de ma mère : le secret de la prospérité financière, Ricardo Kaniama

août 31, 2020by VIEDEVICTOIRES1

L’auteur du livre raconte comment son père est mort en laissant deux veuves. La famille du papa avait renvoyé les veuves chez elles avec chacune une chèvre et s’est approprié les troupeaux du père décédé.

L’autre femme a rapidement mangé sa chèvre avec ses enfants. Et ils ont croupi dans la pauvreté.

La mère de l’auteur, malgré la faim et la pression des enfants a gardé la chèvre en vie, elle a ainsi petit à petit pu se constituer un troupeau, ce qui lui a permis de subvenir aux besoins de ses enfants.

La famille du papa qui avait récupéré les troupeaux ont, comme l’autre femme, mangé tous les animaux et sont retombés dans la pauvreté.

Vraisembablement, le malheur de nombreux vient du fait qu’ils attendent de l’argent à vie. Ils ne comprennent pas qu’avant eux plusieurs ont achevé leur vie dans la pauvreté.

En Afrique, on rencontre des personnes qui affirment attendre des fonds de démarrage provenant de leur famille en Europe. Et en Europe, on rencontre des immigrés qui prévoient de rentrer en Afrique une fois qu’ils auront reçu des financements.

L’un des principes capital consiste à construire son capital avec les moyens du bord dont on dispose plutôt que de l’attendre indéfiniment.

Comme sa maman, l’auteur a compris que chaque fois qu’il possédait 50 dollars, il possédait l’équivalent d’une chèvre. Quand il dépensait la somme pour une satisfaction immédiate, cela équivalait à tuer la chèvre et à mettre fin à toute la descendance qu’elle pouvait lui offrir à long terme. Il faut donc garder le billet de 50$ et le faire fructifier.

Mais à l’époque il ne gagnait que 15$ par mois et pouvait économiser au maximum 10$ par mois. Grâce à ses recherches sur les lois de la richesse financière et de l’enrichissement, il avait découvert la loi de l’épargne : « épargner au moins 1/10e de tout ce que l’on gagne pour parvenir à l’autonomie financière. »

Comment faire se multiplier l’argent ?

La suite de la prospérité après l’économie : parvenir à bien investir ses économies afin de générer des intérêts.

L’autre principe du succès : avoir des objecfis élevés et les atteindre.

La prospérité répond à une loi naturelle, celle de l’épargne et de l’investissement.

Dans le vie existent deux catégoriés d’hommes : les pauvres ou les esclaves et les riches ou les maîtres. Soit vous êtes dominé par l’argent, soit vous dominez ce dernier.

Les pauvres

no more money

Le pauvre est celui qui est dominé par l’argent. Ce dernier est son maître. Dasn ce cas, il travaille dur pour lui. Mais il n’en a jamais assez pour subvenir à ses besoins.

Les pauvres chroniques ont tendance et l’habitude de dépenser plus que ce qu’ils gagnent. Ils sont et et restent esclaves de l’argent qu’importe leur revenu. Pour renverser cette situation, il faut décider de changer cette mauvaise mentalité et habitude.

Les pauvres équilibrés dépensent tout ce qu’ils gagnent. C’est aussi une catégorie de pauvres, de malheureux ou de maudits qui sont contrôlés par l’argent. Tant que vous avez la mentalité et l’habitude de dépenser tout ce que vous gangez, vous êtes et resterez esclave de l’argent et il est votre maître. Pour renverser cette situation, il faut décider de changer cette mauvaise mentalité ou habitude et de garder une partie de ses revenus pour investir.

Les pauvres moyens ne dépensent par tout ce qu’ils gagnent et épargnent une partie de leurs revenus pour dépenser plus tard. Ils économisent pour un problème spécifique. Ce sont aussi des pauvres, mais ils sont plus avisés que les autres. Leur degré d’esclavagisme à l’argent est moins grave.

Les riches

Couple counting money — Image by © Jose Luis Pelaez Inc/Blend Image/Blend Images/Corbis

Le riche est celui qui domine l’argent. Qu’il travaille ou non, il a toujours suffisamment d’argent pour vivre. I n’est donc pas obligé d’avoir un job classique. Généralement, c’est l’argent qui travaille pour lui. Les riches sont les maîtres de l’argent grâce à certaines habitudes incontournables. Ils économisent au moins 10% de leurs revenus pour construire leur fonds d’investissement.

Tout le monde peut prospérer et devenir riche, quels que soient son âge, son niveau d’étude ou les circonstances présentes de sa vie.

Economiser pour construire son capital veut simplement dire « garder avec soi une partie de son argent dans le but de se doter d’un patrimoine ».

Les stratégies pour mieux économiser

  • Lister ses dépenses
  • Prendre la décision de dépenser moins
  • Eviter toute personne ou occasion poussant à dépenser
  • Prendre l’engagement de mettre systématiquement de côté 10% de ses revenus.

Dans une société où nous sommes incités à consommer tout le temps, économiser ou conserver une partie de notre argent constitue un défi de taille. Nous trouvons toujours des excuses pour dépenser au lieu d’épargner. Donc plus on gagne, plus on dépense, et ce souvent pour la seule raison d’impressionner son entourage et d’avoir l’air plus riche.

Vouloir paraître aisé avant de l’être réellement est le plus grand malheur des pauvres, car cela les pousse à faire le contraire de ce qu »il faut pour réussir financièrement. Aucun riche digne de ce nom ne dépense plus que ce qu’il gagne, même pour impressionner quelqu’un.

Dieu n’a pas de moyen de vous faire prospérer tant que vous gaspillez toute bénédiction qui tombe dans vos mains.

Comment répartir ses revenus ?

Pour les ménages :

  • Dîmes et aumônes 12%
  • Epargne pour le futur 10%
  • Prise en charge des parents, aide à la famille, aux proches, aux démunis 15%
  • Dépenses de la famille 55%
  • Epargne pour les imprévus divers 5%

Pour les entrepreneurs :

  • Dîmes 10%
  • Offrandes et assistance aux pauvres ou aux démunis 5%
  • Augmentation du capital des projets existants 20%
  • Création d’un capital pour les nouveaux projets 50%
  • Pour le compte famille : biens immobiliers, voyages, confort, formation 10%
  • Pour les imprévus divers 5%

70% des gains sont réinvestis en vue de produire de la richesse dans le futur. Certes nous devons avoir une compassion envers les pauvres, mais nous devons éviter qu’ils deviennent une porte par laquelle satan fait stagner nos oeuvres.

Savoir conserver son argent est un grand atout pour celui qui veut vivre loin de la pauvreté. Sans cette habitude d’épargne et d’économie, vous ne pouvez espérer devenir aisé.

Pourquoi les chrétiens sont pauvres ?

A celui qui a, on ajoutera, à celui qui n’a rien, on retranchera même le peu qu’il devrait avoir. Si vous économisez, alors Dieu vous donnera plus.

En Afrique, où la majorité de la population est démunie, les pauvres ne sont responsables de rien ni de personne. En conséquence, ils pensent à tort que d’autres ont toujours suffisamment d’argent pour payer leurs caprices et irresponsabilités.

Les chrétiens n’aiment pas l’argent. Par voie de conséquence, ils se complaisent dans la pauvreté. C’est ce que le catéchisme du temps colonia leur a appris et ils ne veulent pas changer cette pensée.

L’épargne pour nos ancêtres est le respect strict d’un principe selon lequel une partie de nos revenus doit obligatoirement être gardée et destinée à créer plus de richesse. La grande forme de maîtrise de soi consistait pour nos ancêtres à différer la satisfaction immédiate au nom d’une récompense future meilleure.

Nous sommes responsables de notre avenir financier. D’où la nécessité de prendre des bonnes décisions et d’entreprendre de bonnes actions au lieu d’attendre le gouvernement.

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